Une programmation plus orientée rock que les autres années me poussent aller découvrir ce festival parisien. Les noms de dEUS et d'Archive ont suffit à me décider.
Arrivés le vendredi vers 19 heures, on achète rapidement deux pass à la sauvette (vive la solidarité contre le Sida!). On file voir Hubert Félix Thiéfaine sur la scène Bagatelle et première (mauvaise) surprise du festival : le son est franchement mauvais. N'étant pas vraiment fan du personnage et l'orage arrivant, je quitte rapidement cette scène pour aller me positionner pour les Kill the Young. Le premier album du groupe s'écoute facilement et on pouvait espérer une prestation scénique agréable de la part des 3 frères. Mais l'orage a laissé des traces, le son est absolument apocalyptique … La batterie étouffe complètement la voix du chanteur et les autres instruments. Du bruit pour du bruit, rien de plus…
Puis vint les magnifiques dEUS, une heure et quart sur un nuage… J'étais venu uniquement pour dEUS aujourd'hui, je ne mettais pas trompé!
Samedi. Arrivé à la bourre, comme souvent, vers 20h30. Beaucoup plus de monde que la veille (le double voire le triple!). J'ai l'impression qu'on a passé plus de temps à se perdre, se chercher, se retrouver qu'à écouter de la musique.
On aperçoit de loin la fin de la prestation de Dionysos. Que des chansons du nouvel album mis à part Song For A Jedi. Trop loin pour apprécier. Fin de Dionysos à 21h et des poussières, on veut voir Dandy Warhols à l'autre bout de l'hippodrome, 20 minutes pour traverser la grande roue, le saut à l'élastique, le mur d'escalade, les stands de barbe à papa et les kébabs… Donc je disais 20 minutes pour traverser le site de la Foire du Trône … euh! … des Solidays. Le concert des Dandy Warhols (enfin ce que j'ai pu en voir : 20 minutes au grand maximum) est plutôt pas mal.
Retour sur la grande scène pour voir le seul, l'unique, l'ultime Cali!!! J'exagère, c'est vrai, sa musique ne casse pas des briques, mais il y a toujours une bonne ambiance à ses concerts. Sa musique se prête bien à ce genre d'ambiance, style kermesse (c'est un compliment, pour ceux qui n'auraient pas compris.). Seul problème : Cali en fait trop dans le sentimentalisme à deux balles avec le public : des "je vous aime" par là, une petite larme par-ci et puis re-"je vous aime" et puis il se remet à chialer, et puis re-re-"vous êtes tous géniaux et je vous aime encore plus que tout à l'heure" et puis finalement pendant le dernier quart d'heure il a chialé en continu donc forcément il parlait moins mais il tapait avec son micro sur son cœur pour bien nous confirmer qu'il nous aimait (si jamais il y en a qui n'avait pas encore compris!).
On se dépêche de rejoindre la scène Boulogne, qui heureusement est juste à côté pour voir le rock psychédélique et ensorceleur de Archive. Entrée en scène sur Lights qui va durer 20 bonnes minutes. Seuls les morceaux Fuck et Again (pour une fin en apothéose) n'étaient pas issus de l'album Lights. Un son excellent et un jeu de lumière de toute beauté. Adoré.
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