Henri Rousseau (1844-1910) se mit à la peinture en autodidacte à l’âge de 42 ans. Le douanier Rousseau est un peintre surprenant. La naïveté est sans conteste le mot qui définit le mieux son œuvre. Longtemps son style n’a suscité que moqueries et sarcasmes. Mais, peu à peu cette naïveté, naturelle selon certains, feinte et entretenue selon d’autres, va distinguer Rousseau de ses pairs. L’art brut, le surréalisme et indirectement le fauvisme lui doivent beaucoup.
Rousseau est toujours là où on ne l’attend pas.
Compositions minutieuses (Un soir de carnaval, 1886), visions naïves des villes qui se jouent de la perspective, toiles défiant toute rationalité (Deux singes dans la forêt vierge, 1909 – deux singes hilares posent pour le peintre au milieu de la jungle), les portraits-paysages, les célèbres jungles.
Rousseau n’a qu’un seul but : entraîner le spectateur dans un rêve éveillé.
À noter que l’attente n’est que de quelques minutes pour rentrer, même le week-end.
Toutes les infos sur l'exposition, sur le site du Gand Palais
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