Les British Hawaii sont en concert demain au Nouveau Casino, l’occasion pour moi de vous présenter ce jeune groupe des plus prometteurs…
Le trio, dans toute sa formidable réciprocité, est l’équation la plus pure, la plus brute, du rock’n’roll. Une formule qui, de Jimi Hendrix à Supergrass en passant par Nirvana, nous a déjà maintes fois prouvé sa pertinence et son efficacité. Une guitare, une basse et une batterie, réunies par toutes sortes d’idéaux et une saine frustration, ne sont elles pas les meilleures armes pour lutter contre la pauvreté musicale de notre époque ? Dicté autant par ce choix formel que par une amitié solide, Julien Gaulier (guitare & voix), Julien Garnier (basse & voix) et Marc Robin (batterie) ont opté pour ce chiffre « 3 ». Et British Hawaii est né. Toute amitié a sa bande son, comme tout groupe ses influences. Entre l’Angleterre et sa pop mélodieuse et l’Amérique, pays où le rock’n’roll a fait ses premiers méfaits, les trois musiciens de British Hawaii ont le coeur qui balance. Neil Young, les Pixies, Placebo, Nirvana, Fugazi ou encore Supergrass, les disques s’échangent et les goûts s’affirment : leurs compositions abrasives s’en ressentent et tentent de jeter un pont imaginaire entre ces différents univers.
Commencé dans le Bordeaux étudiant, British Hawaii a pris une sérieuse ampleur ces trois dernières années lorsque le groupe s’est définitivement installé à Paris. Des débuts anarchiques dans les rares bars parisiens programmant une musique rock de qualité, British Hawaii a gardé ce sens inné du live, de la performance scénique. Sur scène, en rang serré, ces trois là font rugir leurs instruments, ne laissant guère d’autres choix au spectateur que d’adhérer dans l’instant à leurs miniatures punk-pop accrocheuses.
Depuis les premières maquettes les tempos se sont diversifiés, les mélodies évoquent aussi bien les Beach Boys que Neil Young sur lesquelles un grain de folie punk viendrait terrasser toute filiation musicale trop simpliste.
Très rapidement, le groupe acquiert un public et les premiers retours « pro » sont élogieux.
Après avoir tourné dans les salles parisiennes (House of Live, La Scène, Le Nouveau casino, Le tryptique, Le Pulp) et assuré la premiere partie de Black Rebel Motorcycle Club à L’Elysée Montmartre le groupe a été sélectionné sur le CD compilation CQFD n°2 des Inrockuptibles .
Des mp3s, ainsi qu’un extrait vidéo d’un récent concert au Glaz’art pour le festival des inaperçus, sont disponibles sur :
www.myspace.com/britishhawaiiband
A écouter Whether you wanna go :
En concert demain au Nouveau Casino avec Stuck In The Sound et The Lovegods
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