Il est souvent de bon ton de commencer une chronique par une citation. Je commencerais donc la mienne par un adage lu sur un forum français dédié aux cinq de New York : « Un concert de rock sans slam, c'est comme des chiffres et des lettres sans ennui, cela n'existe quasiment pas. » A voir le nombre de slammeurs fous qu’on s’est pris sur la tronche, les litres de sueurs qui ont coulé sous les T-shirts, et les pogos incessants, pas de doute nous étions bien à un concert de rock. Je ne suis pas de l’avis des pseudo-connaisseurs qui expliquent que les Strokes ont réinventé le rock mais il faut bien reconnaître qu’ils sont (très) bons. On s’attendait à un show trop surfait et à des kids de 15 ans en rut, déguisés en Kyo, il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Les choses sérieuses n’ont pas mis longtemps à commencer. Même si il est vrai que les Strokes en album, c’est toujours un peu pareil et que ça sonne le déjà vu, en concert force est de reconnaître que peu de groupes actuellement sont animés de la même énergie et du même charisme que Julian Casablancas et consort.
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